D’une précision épatante, la mise en scène de Cédric Kahn se met au service d’une histoire convenue de rémission et révèle un comédien épatant, Anthony Bajon.

De Thomas, on ne sait rien, sinon que c’est un jeune toxicomane décidé à arrêter la drogue. Pour y parvenir, il intègre une communauté, au pied des montagnes, où on se soigne par divers travaux manuels et beaucoup de liturgie.

Au début, Thomas, pas plus croyant qu’un autre, a du mal à se plier à cette discipline. Et puis la foi lui tombe dessus. Touché par la grâce. Pour de bon? Là est la question, dont la réponse est assez prévisible, comme tout le film, énième récit d’une rémission.

Un récit freiné par les chants et prières

Pourtant, il reste assez prenant. Louée soit la mise en scène de Cédric Kahn, d’une précision épatante, où chaque plan a sa pertinence, où chaque image est d’une esthétique irréprochable. Dommage que ces qualités soient au service d’une histoire convenue, qui plus est ralentie par trop de chants et de prières.

Certes, le titre annonce la couleur, mais rien n’empêchait de creuser un peu plus d’autres personnages, par exemple un jeune père de famille qui préfère rester dans ce havre de paix plutôt que rejoindre femme et enfant. Le scénario se focalise sur Thomas, révélant il est vrai un comédien épatant, Anthony Bajon, auréolé d’un prix d’interprétation au dernier Festival de Berlin.

Source https://www.lexpress.fr/culture/cinema/la-priere-naissance-d-un-comedien_1993864.html

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