Monfils-Goffin, le funambule contre le stratège. Le Belge (tête de série n°8) figure comme l’un des outsiders du tournoi. Le Français est, comme souvent une énigme. Pas de match référence, un physique sans garantie mais une capacité unique à se transcender à Roland-Garros où il fut demi-finaliste en 2008, quart de finaliste en 2009 et 2014. Gaël Monfils (tête de série n°32) plante au sujet de celui qui avait remporté ses deux simples contre les Bleus lors de la dernière finale de Coupe Davis : «On l’appelle le géomètre, il ne rate pas beaucoup, il est hyper précis. Il est plus fort physiquement qu’on le pense, que beaucoup de personnes le pensent. Pour moi c’est vraiment un solide joueur du Top Ten maintenant, il est devenu très solide, ce n’est pas le meilleur troisième tour qu’on peut avoir ici, voire je pense que c’est un des plus gros troisièmes tours possibles pour un joueur comme moi.» Novak Djokovic qui tape souvent la balle à l’entraînement avec le Belge ajoute : «C’est l’un des hommes les plus talentueux qui jouent à l’heure actuelle. C’est l’un des meilleurs joueurs du monde.» Goffin a dominé Monfils à 2 reprises en 3 matchs.

Djokovic-Bautista Agut, une nouvelle épreuve pour le puzzle serbe. Lauréat en 2016, Novak Djokovic est un joueur en reconstruction. Chaque jour et chaque tour qui passent lui procurent un peu de confiance. Le Serbe avoue sans peine ne pas être satisfait de son jeu, si loin de la panoplie qui lui permit de mettre le circuit au supplice : «A l’heure actuelle, je ne joue pas au niveau auquel je souhaiterais jouer mais dans le même temps, je comprends aussi que c’est un processus, que les choses prennent du temps. J’essaie de ne pas abandonner et j’essaie de tirer le meilleur parti de la situation en fonction des circonstances.» Son service est toujours en chantier. Mais son ambition croît. Il se mesurera à Roberto Bautista Agut (tête de série n°13) qu’il a battu à 6 reprises en 7 rencontres et qui n’a jamais franchi le stade des 8es de finale à Paris (éliminé à ce niveau l’an dernier par Rafael Nadal).

Nishikori-Simon, le premier round des marathoniens. Finaliste malheureux à Lyon (stoppé par Dominic Thiem après avoir fait vaciller l’Autrichien), Gilles Simon (65e mondial) croisera Kei Nishikori (qui a éliminé Benoît Paire en 5 sets au tour précédent), souvent présenté comme un outsider dans le tournoi. Un 3e tour entre joueurs expérimentés mais un premier face-à-face sur le circuit : «Je ne l’ai jamais joué, ce qui est assez étonnant, mais il y en a deux ou trois comme cela que j’ai évités, on va dire. On verra. Je vais préparer cela tranquillement.» Le Niçois vit son 13e Roland-Garros et n’a atteint les 8es de finale qu’à trois reprises (2011, 2013 et 2015).

Le défi de Pauline Parmentier. La Française (74e mondiale, invitée) se pose sur la route de Caroline Wozniacki, qui tour après tour, a les honneurs du court Philippe Chatrier. Pauline Parmentier (lauréate du tournoi d’Istanbul en avril), victorieuse d’un match intense, mercredi, contre Alizé Cornet (en 3h04) mesure l’ampleur du rendez-vous et assure : «Quand on est à Roland-Garros, on n’a qu’une envie, communiquer avec le public, de vivre cela et là je vais pouvoir le faire sur le prochain match et c’est cool. Après, cela va être un gros match, mais je n’ai rien à perdre. Je veux y aller à fond.» En 2014, invitée, la Française avait résisté à Garbine Muguruza en 8es de finale (son meilleur résultat à Paris).

Pouille-Khachanov, en terre connue. Arrêté par la nuit mercredi, Lucas Pouille a, in extremis, évité jeudi un 5e set contre Cameron Norrie. Pour une place en 8es de finale, il croisera sur le court Philippe Chatrier le Russe Karen Khachanov (22 ans, 38e mondial) qui avait créé la surprise l’an dernier en se hissant en 8es de finale à Paris. Le Nordiste résume : «On s’entraîne régulièrement, on joue le double. On s’est joués deux fois à Marseille, à Dubaï à 4 jours d’intervalle (une victoire chacun). Cela va être un troisième match intéressant, je pense difficile. C’est un très bon joueur qui est en pleine confiance et en pleine progression. Je sais qu’il va falloir être prêt dès le début et faire un match plein pour espérer gagner.»

source:http://sport24.lefigaro.fr/tennis/roland-garros/actualites/monfils-djokovic-parmentier-5-raisons-de-suivre-roland-garros-ce-vendredi-911413

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