Les innovations introduites par la loi “Gelli-Bianco” sur la responsabilité civile et pénale

La loi du 8 mars 2017 n. 24, entré en vigueur le 1er avril, contenant “Dispositions sur la sécurité des soins et la personne assistée, ainsi que sur la responsabilité professionnelle des professionnels de la santé”, mieux connu sous le nom de loi Gelli-Bianco. Pour illustrer les changements introduits par la loi “de qua”, qui a modifié la précédente loi Balduzzi dans de nombreux points, est l’avocat. Ginevra Borghi, propriétaire du cabinet d’avocats homonyme, qui au fil des ans a acquis une expérience significative dans le domaine de la responsabilité civile et pénale pour les réclamations liées à la «faute médicale», recueillant de nombreux succès judiciaires.

Avocat Borghi, quelles sont les principales innovations introduites par la loi “Gelli-Bianco”?

La loi Gelli a introduit l’art. Ce qui a été défini comme la “double voie” de la responsabilité civile, différenciant la position de la structure de celle de l’agent de santé. En effet, l’établissement de santé public ou privé continue de répondre contractuellement, en vertu des articles 1218 et 1228 du Code civil, à la conduite intentionnelle et négligente du personnel d’exploitation, tandis que la responsabilité du médecin, sauf en cas d’obligation contractuelle pris avec le patient, il assume désormais un caractère extracontractuel (article 2043 du code civil). Une différence non négligeable puisque, en cas de responsabilité aquilienne, il y a inversion du fardeau probant qui incombe au patient qui, s’il se sent lésé, devra prouver l’événement (la lésion), l’élément psychologique (la méchanceté ou la faute du médecin) et le lien de causalité entre le comportement et le préjudice subi (en cas de responsabilité contractuelle, toutefois, le patient doit se limiter à essayer de se tourner vers le centre de santé et avoir subi des dommages, il appartient à la structure elle-même de prouver que la performance a été réalisée dans le respect de la meilleure science médicale et des meilleures obligations professionnelles). En termes de limitation, alors, l’indemnisation pour les dommages d’une faute non contractuelle est soumis à la courte limitation prévue à l’art. 2947 code civil. (seulement 5 ans), tandis que le contrat illégal applique l’art. 2946 code civil qui prévoit une durée ordinaire de dix ans, sauf dans les cas expressément prévus par la loi.

Quoi, cependant, les nouvelles dans le domaine criminel ?

Article. 6 de la loi susmentionnée introduit l’art. 590 sexies dans le code pénal, intitulé “Responsabilité pour la mort coupable ou atteinte corporelle à la santé”. Cet article prévoit expressément la non-sanction du médecin en raison de l’inexpérience lorsque, dans l’exercice de l’activité de santé, il respecte les recommandations prévues par le code civil. Lignes directrices ou, en l’absence de celles-ci, de bonnes pratiques de soins cliniques, à condition qu’elles soient appropriées au cas particulier.

Plus d’informations (borghiginevra@gmail.com)

Par Roberta Imbimbo

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